Océan & climat

L’océan est le deuxième poumon de la planète. Il absorbe plus du quart du dioxyde de carbone (CO2) issu de la combustion des énergies fossiles et la quasi-totalité de la chaleur de l’atmosphère. Il régule ainsi le climat. Mais en jouant ce rôle, l’océan se dégrade et perd de sa capacité de régulateur. Pour comprendre ce rôle régulateur de l’océan et anticiper au mieux les changements à venir, l’Ifremer étudie les modifications qui s’opèrent sur les courants et l’acidité des eaux marines. L’institut analyse aussi les conséquences sur les écosystèmes et les organismes vivants.

Comprendre

Arctique : l'évolution rapide d'un océan
L'océan Arctique est en pleine évolution. Ce qui se passe dans le Grand nord, où le changement climatique bouleverse les courants, la glace et les masses d'air, a des impacts sur la planète entière. L'Ifremer étudie de près les phénomènes qui expliquent la dynamique océanique.
Plateformes carbonatées, des archives sédimentaires pour prédire les changements futurs
Océan, climat, activités humaines : comment impactent-ils les écosystèmes côtiers ?
Les organismes marins participent aussi à la régulation du climat

Données marquantes

Graphique

Graphique de l’augmentation du niveau de la mer par la NASA

Graphique de l’augmentation du niveau de la mer par la NASA.

Chiffres clés

93 %

de la chaleur accumulée dans l’atmosphère est absorbée par l’océan

30 %

du CO2 issu des activités humaines est absorbé par l’océan

À l'Ifremer sur le sujet

Unités de recherche & Délégations

UMR IHPE

Interactions-Hôtes-pathogènes-Environnement
Montpellier

Unité RMPF

Unité Ressources Marines en Polynésie
Polynésie française

UMR GEOCEAN

Unité Géo-Océan
Plouzané

LOPS

Laboratoire d'Océanographie Physique et Spatiale
Plouzané

Unité DYNECO

Unité Dynamiques des Écosystèmes Côtiers
Plouzané

UMR MARBEC

Marine Biodiversity Exploitation and Conservation
Montpellier, Sète

UMR LEMAR

Laboratoire des sciences de l'environnement marin (UMR)
Roscoff, Argenton, Plouzané

Infrastructures de recherche

Le site expérimental d’Argenton

Site d’expérimentation sur les mollusques bivalves marins
Argenton

La plateforme mollusques marins de La Tremblade

Plateforme expérimentale
La Tremblade

La plateforme expérimentale marine de Palavas

Plateforme expérimentale
Palavas

La Plateforme expérimentale de Polynésie française à Vairao

Plateforme expérimentale
Vairao (Tahiti)

Le site expérimental de Plouzané

Site expérimental d’étude de la physiologie des poissons
Plouzané

Le réseau mondial Argo

4 000 flotteurs pour observer l’océan en temps réel

EMSO-France

Observer les fonds marins sur le long terme

ILICO

Observer et comprendre les zones côtières et littorales

Odatis de Data-Terra

Les données françaises sur l’océan

La Flotte océanographique française

18 navires et 5 engins sous-marins

Vos questions, nos réponses

On parle plutôt de changement climatique : en effet, il ne s’agit pas d’une simple augmentation permanente des températures. Ce changement est causé par les gaz (CO2, méthane…) émis par les activités humaines. Lorsqu’ils se retrouvent dans l’atmosphère, ces gaz capturent la chaleur qui provient de la terre et la renvoient dans toutes les directions. On appelle cela « l’effet de serre » : comme une serre de jardin qui réchauffe les plantes qui s’y trouvent. L’Ifremer étudie les conséquences de ces changements sur la biodiversité marine, les courants, la température de l’eau…

Depuis 1900, le niveau moyen de la mer s’est ainsi élevé d’environ 19 cm. Le niveau de la mer augmente pour deux raisons : la dilatation thermique (en raison de l’augmentation de la température, l’eau se dilate ce qui signifie que son volume augmente) et l’apport d’eau douce issu de la fonte des glaces et des calottes polaires. Le niveau des océans pourrait s’élever de 26 cm à 1 mètre par rapport au niveau actuel d’ici 2100.

La fonte de la banquise est une des premières conséquences du changement climatique. La surface annuelle moyenne des glaces arctiques a diminué de 3,5 % à 4 % par décennie depuis 1992. Cela représente 900 000 km² de surface de glace en moins par décennie (soit plus de 1,5 fois la superficie de la France en 10 ans). L’Ifremer réalise régulièrement une cartographie du déplacement des glaces de mer, grâce aux mesures par satellites.