Biodiversité marine & écosystèmes

Les océans abritent des millions d’espèces. Elles forment des écosystèmes très divers, dont certains ont un fonctionnement particulier que l’on ne retrouve pas sur les continents. L’Ifremer étudie et cherche à mieux comprendre le fonctionnement des écosystèmes marins, de la surface jusqu’aux grands fonds. Dans un contexte de diminution de la biodiversité, l’étude de ces écosystèmes est fondamentale pour protéger la biodiversité.

Comprendre

Comprendre les écosystèmes marins et littoraux pour mieux les restaurer
Aujourd’hui, près de la moitié de l’humanité vit près du littoral. Les milieux marins et littoraux sont ainsi souvent affectés par des pollutions et dégradations. Pour aider ces milieux à retrouver une bonne santé, leurs gestionnaires instaurent des mesures de conservation et de restauration. L’Ifremer mène des activités scientifiques en écologie de la restauration : nous observons les écosystèmes, nous accompagnons les gestionnaires, nous inventons des solutions fondées sur la nature.
Cartographie : quelles espèces vivent le long du littoral ?
Dans les grands fonds sous-marins foisonne une biodiversité originale
Les microorganismes marins, des composants majeurs de l’océan… mais invisibles à l’œil nu !

Données marquantes

Chiffres clés

33 %

des récifs coralliens, des requins et espèces associés et des mammifères marins sont menacés

60 %

des populations de poissons commerciaux sont exploitées à leur niveau maximum de pêche durable

94 %

des habitats marins et côtiers d'intérêt communautaire évalués en métropole sont en mauvais état

À l'Ifremer sur le sujet

Unités de recherche & Délégations

Unité HMMN

Unité Halieutique de Manche-Mer du Nord
Boulogne-sur-mer, Port-en-Bessin

UMR LEMAR

Laboratoire des sciences de l'environnement marin (UMR)
Roscoff, Argenton, Plouzané

UMR DECOD

Dynamique et durabilité des écosystèmes : de la source à l’océan
Plouzané, Lorient, Nantes, Rennes.

Unité CCEM

Unité Contamination Chimique des Ecosystèmes Marins
Nantes

UMR IHPE

Interactions-Hôtes-pathogènes-Environnement
Montpellier

Délégation OI

Délégation de l'Océan Indien
La Réunion

Délégation SPM

Délégation de Saint-Pierre et Miquelon
Saint-Pierre et Miquelon

Unité BIODIVENV

Unité Biodiversité et Environnement de La Martinique
Martinique

UMSR LEEISA

Unité Biodiversité Halieutique - La Guyane
Guyane

Unité LEAD

Unité Lagons, Ecosystèmes et Aquaculture Durable en Nouvelle-Calédonie
Nouvelle-Calédonie

Unité RMPF

Unité Ressources Marines en Polynésie
Polynésie française

UMR BEEP

Unité Biologie et Ecologie des Ecosystèmes marins Profonds
Plouzané

Unité DYNECO

Unité Dynamiques des Écosystèmes Côtiers
Plouzané

Unité Littoral

Laboratoires Environnement Ressources
France métropolitaine

Unité PHYTOX

Unité Physiologie et Toxines des micro algues toxiques et nuisibles
Nantes

UMR MARBEC

Marine Biodiversity Exploitation and Conservation
Montpellier, Sète

Infrastructures de recherche

ILICO

Observer et comprendre les zones côtières et littorales

EMSO-France

Observer les fonds marins sur le long terme

Le réseau mondial Argo

4 000 flotteurs pour observer l’océan en temps réel

data.ifremer.fr

Le portail des données marines

La plateforme mollusques marins de Bouin

Plateforme expérimentale
Bouin

Le site expérimental de Plouzané

Site expérimental d’étude de la physiologie des poissons
Plouzané

La plateforme mollusques marins de La Tremblade

Plateforme expérimentale
La Tremblade

La Plateforme expérimentale de Polynésie française

Plateforme expérimentale
Vairo (Tahiti)

La plateforme expérimentale marine de Palavas

Plateforme expérimentale
Palavas

Les installations expérimentales de Nouvelle-Calédonie

Infrastructure pour les ressources vivantes
Boulouparis (Nouvelle-Calédonie)

Le site expérimental d’Argenton

Site d’expérimentation sur les mollusques bivalves marins
Argenton

La Flotte océanographique française

18 navires et 5 engins sous-marins

Vos questions, nos réponses

Les dauphins peuvent se prendre, par accident, dans les filets de pêche. L’Ifremer observe ces prises et cherche des solutions pour éloigner les dauphins des filets. L’institut déploie une palette de techniques innovantes (drones, caméras, hydrophones, ADN…) pour mieux connaître les habitats des dauphins, leurs mouvements, et leurs interactions avec les engins de pêche. L’un des moyens d’actions existant est d’installer des « pingers », des boîtiers sonores, sur les filets.

L’Ifremer étudie les écosystèmes marins pour dénombrer les espèces, comprendre les relations entre les organismes vivants, etc. Ces connaissances sont nécessaires pour réduire l’impact des activités humaines sur la biodiversité marine ou pour mettre en place des mesures de restauration écologique.

A plusieurs milliers de mètres de profondeur, les organismes marins s’adaptent pour vivre sans lumière, sous de fortes pressions et à des températures entre 0 et 6°C. Les humains ont exploré une très faible partie de ces milieux. On sait qu’ils sont peu habités, à l’exception de quelques “oasis” de vie autour de geysers sous-marins. Autour de ces sources hydrothermales, les animaux foisonnent dans une eau toxique et chaude !