La Plateforme expérimentale de Polynésie française à Vairao

Vairao
Infrastructures pour les ressources vivantes
Située sur l’île de Tahiti, la plateforme expérimentale de Polynésie française se distingue par la complémentarité de ses moyens, permettant de mener un éventail d’expériences, du laboratoire jusqu’au lagon. La plateforme dispose en effet d’une écloserie expérimentale, d’un bateau et de plongeurs, de bassins aquacoles extérieurs et intérieurs, de laboratoires de microbiologie, de biologie moléculaire et d’histologie. Elle se focalise sur les espèces d’intérêt en zone tropicale.
Vue aérienne de la plateforme située en bord de mer

30

bassins pour l’élevage des espèces d'intérêt

1 million

d'huîtres perlières et de bouche élevées chaque année

1

écloserie pour reproduire et élever les espèces d'intérêt

Quelques applications

Aider à la diversification des productions aquacoles

La plateforme développe des recherches sur l’huître perlière, la crevette, le poisson Platax et teste l’élevage de nouvelles espèces pour développer des filières aquacoles : huître de roche (pour la consommation), nouvelles espèces de poissons, holothuries (appelées aussi « concombres de mer »). La plateforme expérimentale noue des partenariats avec les entreprises locales, pour une utilisation ponctuelle de la plateforme ou l’hébergement de jeunes entreprises.

Étudier l’adaptation des espèces aux changements globaux

​​​​​En Polynésie, la température de l’eau de mer varie peu au cours de l’année. Dans la perspective du changement climatique, les scientifiques étudient les mécanismes d’adaptation de ces espèces. Ils souhaitent aider à la sélection des espèces et des populations les plus à mêmes de supporter les conditions climatiques des prochaines décennies.

Évaluer l’impact de l’aquaculture sur l’environnement

Les scientifiques de la plateforme s’intéressent aux impacts environnementaux des pratiques aquacoles. Il peut s’agir de la contamination par les plastiques, de rejets de restes d’aliments ou de déjections issus des cages d’aquaculture en bassin ou lagon. Les scientifiques produisent ainsi des indicateurs de pollution, en appui aux politiques publiques. Ils étudient aussi l’effet des contaminants sur la santé des espèces récifales et exploitées. Ils développent par ailleurs des approches de bio-remédiation pour limiter les rejets environnementaux de l’aquaculture.

personne devant des cuves avec des inscriptions écrites dessus

Une recherche collaborative avec la Polynésie Française

LIfremer appuie techniquement et scientifiquement les équipes de la Direction des ressources marines, un service public du gouvernement polynésien. L’objectif est de mieux répondre aux besoins de création de filières (holothuriculture, ostréiculture, algoculture) et de recherche du pays dans le cadre des stratégies de développement durable des filières perlicole et aquacole existantes (pisciculture, crevetticulture).

Contact
Philippe Moal
Directeur du Centre Ifremer du Pacifique, Ifremer
philippe.moal@ifremer.fr +689 40 54 60 20 ou +689 89 40 15 60

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