Documents de référence

Temps fort de la vie d’un organisme de recherche, l’évaluation menée par le Hcéres a salué en 2022 la qualité des recherches menées par les laboratoires de notre institut, notre capacité à gérer de grandes infrastructures de recherche, la politique scientifique menée depuis 2017 et l’attention portée aux outre-mer.

Avec le lancement de la décennie des Nations unies pour les sciences océaniques au service du développement durable, avec l’annonce du One Ocean Summit, puis de l’exploration des grands fonds marins comme l’une des 10 priorités de France 2030, l’année 2021 a confirmé la mise à l’agenda — international, européen et national — de l’océan et des sciences et technologies marines.

Après une année 2020 marquée par une activité très réduite du fait de la pandémie de Covid-19, 2021 a vu une forte reprise des activités de la Flotte océanographique française.

La pandémie de Covid-19 a profondément altéré nos vies personnelles et nos pratiques professionnelles, elle a perturbé notre organisation, elle a retardé, remis en cause, voire supprimé, certains de nos projets. Collectivement, nous avons cependant su faire preuve de résilience en mettant en place de nouvelles formes d’organisation du travail, en innovant.

Face à la pandémie de Covid-19 qui a interrompu les campagnes océanographiques à la mi-mars 2020, la Flotte a fait preuve de résilience en parvenant à organiser des campagnes pendant le premier confinement, puis en relançant progressivement les autres campagnes avec des mesures sanitaires strictes.

Ce rapport d'activité est le premier du Contrat d'objectifs et de performance État-Ifremer 2019-2023. Il trace la voie pour l'institut autour de trois grandes finalités que sont la protection et la restauration des mers et des océans, la gestion durable des ressources marines, la construction et le partage d'un océan de données et de services.

2019 aura encore été une année exceptionnelle pour la Flotte océanographique française (FOF), celle du parachèvement de son unification initiée il y a plusieurs années et qui avait déjà franchi en 2017-2018 une étape essentielle. Suite au transfert de l’activité « flotte côtière » du CNRS, les deux navires côtiers Téthys II et Côtes de la Manche ont été reversés à l’Ifremer tandis que les marins du CNRS rejoignaient Genavir.

Riche, l'année 2018 aura vu l’unification de la Flotte océanographique française opérée par l'Ifremer, l’élaboration collective d’un nouveau document d’orientation à long terme, intitulé « Notre projet d’institut. Horizon 2030 » et même le transfert, de Paris à Brest, du siège social de l’institut - effectif depuis le 1er janvier 2019.

L’année 2018 aura été une année remarquable pour la Flotte océanographique française : l’unification de cette très grande infrastructure de recherche (TGIR) est devenue une réalité, avec la mise en place de la direction de la Flotte qui regroupe désormais au sein de l’Ifremer, et au bénéfice de tous les acteurs, l’ensemble des personnes et des moyens nécessaires au bon fonctionnement et au développement de cette infrastructure.

L' année 2017 a d’abord été une année de prise de recul, marquée par l’évaluation de l’institut par le Hcéres. Temps forts dans la vie d’un institut comme l’Ifremer, ces évaluations obligent à faire un pas de côté pour réfléchir sur nos pratiques, une condition sine qua non pour le maintien de notre créativité.