Xavier Harlay nommé directeur du centre Manche Mer du Nord de l’Ifremer
Crédit : Aurore HARLAY
Écologue et biologiste marin diplômé de l’Université de Lille, Xavier Harlay a commencé sa carrière en tant que chargé d’étude en France et en Irlande sur des problématiques scientifiques telles que l’impact des extractions de granulats marins (à l’Ifremer à Boulogne-sur-Mer) ou l’étude des filets fantômes. A partir de 2008, il a accompagné la création et le développement du Parc naturel marin des estuaires picards et de la mer d’Opale, dont il a occupé le poste de directeur adjoint au sein de l’Office français de la biodiversité (OFB) à partir de 2015.
Depuis 2 janvier 2024, il retrouve les bancs de l’Ifremer et dirige le centre Manche Mer du Nord. Ses missions : assurer la gestion administrative, matérielle et technique du site de Boulogne-sur-Mer et des stations de Port-en-Bessin et Saint-Pierre-et-Miquelon.
Mon rôle est désormais d’accompagner la recherche pour qu’elle se fasse dans les meilleures conditions possibles et que notre science rayonne à sa juste mesure. Mon objectif en tant que directeur du centre Manche Mer du Nord sera de mieux faire connaître et reconnaître régionalement l’activité de l’Ifremer.
Les énergies marines renouvelables constituent l'un des axes de recherche importants du centre Manche Mer du Nord. Les équipes scientifiques travaillent à mieux comprendre les phénomènes physiques et environnementaux et accompagnent les acteurs sur les aspects technologiques, grâce au bassin à houle et courant de Boulogne-sur-Mer, et sur les impacts pour la biodiversité et la pêche grâce à l'implication de la station de Port-en-Bessin dans les comités scientifiques des parcs éoliens. Autre axe important : l’observation du milieu côtier et littoral, notamment à travers l’infrastructure de recherche Ilico, pour mieux comprendre son évolution et les impacts des activités humaines sur ces écosystèmes. Enfin, avec l’implantation de Boulogne-sur-Mer au carrefour de l’Europe et des groupes scientifiques sur l’état des populations de poissons, la recherche halieutique occupe une part importante des activités du centre, qui héberge notamment le pôle national de schlérochronologie, pour estimer l’âge des poissons.
« La finalisation prochaine du Contrat d’objectifs, de moyens et de performance de l’Ifremer (COMP 2024-2028) sera une excellente occasion pour moi de présenter à l’ensemble de nos administrations et collectivités partenaires, nos ambitions ainsi que la diversité des actions que porte l’institut et qui peuvent intervenir en appui aux politiques publiques. Nos partenaires doivent savoir que lorsqu’une question se pose sur le milieu marin dans leurs territoires, ils peuvent compter sur l’Ifremer. »