Natalia Martin-Palenzuela, nouvelle directrice des affaires européennes et internationales de l’Ifremer
Poser un regard neuf sur la stratégie européenne et internationale de l’institut
Forte d’un savoir-faire en matière de collaborations internationales, Natalia Martin-Palenzuela a jusqu’ici navigué dans les sphères de la recherche en santé. Elle est titulaire d’un doctorat en biologie moléculaire et génétique réalisé en Espagne et aux Etats-Unis (université de Californie). Elle effectue ensuite deux post-doctorats à l’Institut Pasteur puis au National Institutes of Health (NIH) aux Etats-Unis. Après douze années consacrées à la recherche, elle suit un MBA (Master of Business Administration), qui lui permet d’orienter l’autre moitié de sa carrière vers des collaborations internationales en lien avec le financement de la recherche. Avec son équipe de 7 personnes à l’Agence nationale de la recherche (ANR), elle développe des collaborations pour lancer des appels à projets multinationaux et représente les intérêts de la recherche française dans différentes instances européennes. Elle retourne ensuite à l’Institut Pasteur pour créer et diriger un Grants Office, composé aujourd’hui de 18 personnes qui accompagnent les chercheurs tout au long du cycle de vie des projets de recherche financés à l’Europe et à l’international.
L’Ifremer, un partenaire incontournable en Europe et dans le monde.
« C’est un grand honneur pour moi de rejoindre l’Ifremer à un moment d'une grande importance stratégique pour les sciences océaniques. La décennie des Nations-Unies pour les sciences océaniques au service du développement durable (2021-2030), l’inclusion de la recherche océanique dans l’une des cinq missions d'Horizon Europe (Starfish2030) et le pacte européen pour le climat ouvrent une nouvelle période d’engagement collectif pour l’Océan. Ce bien commun est par essence un vaste espace de coopération entre les pays et les institutions de recherche du monde entier. J’aurai à cœur de donner à l’Ifremer toute sa place de grand institut français pour la conservation de l’océan et de ses écosystèmes », déclare Natalia Martin-Palenzuela.
Dans le cadre du Plan d’action national d’amélioration de la participation française aux dispositifs européens de financement de la recherche et de l’innovation (PAPFE), son action visera à maintenir le haut niveau de succès de l’Ifremer dans le programme-cadre Horizon Europe, à soutenir la coordination de projets par des équipes de l’Institut et à accompagner la création du partenariat pour l’économie bleue ; elle portera aussi sur d’autres programmes, tels que ou ceux du Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche (FEAMP).
En cohérence avec la politique de site ultramarine de l’institut, son action visera à accroître le rayonnement régional des implantations de l’Ifremer situées dans les Outre-mer. Elle consolidera les partenariats bilatéraux existants avec des organismes de recherche ou des universités en Europe (Allemagne, Grande-Bretagne, Espagne, Norvège…) et dans le monde (Canada, États-Unis, Japon…) et soutiendra le développement de nouveaux partenariats dans le Pacifique. Son action visera également la poursuite des initiatives de portée globale relatives à l’observation de l’océan (réseau de flotteurs ARGO, observatoires sous-marins, observation des milieux marins littoraux et côtiers…). Elle aura enfin pour objectif de faire de l’Ifremer un moteur de la décennie des Nations-Unies pour les sciences océaniques au service du développement durable.