Le CNES et l’Ifremer consolident leur coopération pour une meilleure connaissance de l’océan
Philippe Baptiste, Président-Directeur général du CNES, et François Houllier, Président-Directeur général de l’Ifremer, viennent de signer l’accord-cadre qui prolonge, élargit et renforce les collaborations entre les deux établissements.
Crédit : Ifremer, Stéphane LESBATS
Philippe Baptiste, Président-Directeur général du CNES, et François Houllier, Président-Directeur général de l’Ifremer, viennent de signer l’accord-cadre qui prolonge, élargit et renforce les collaborations entre les deux établissements.
Les océans jouent un rôle crucial dans l'équilibre de notre planète et du climat. Grâce aux satellites, vigies de ces écosystèmes, et aux données qu'ils produisent, nous sommes en capacité de mieux comprendre leur fonctionnement et leur évolution. Dans ce contexte, il est donc primordial de consolider la coopération entre nos deux établissements.
Nous vivons sur la planète Océan. Il n’y a qu’un océan qui couvre plus de 70% de la surface terrestre, . Et cet océan connecté est menacé par les activités humaines : les effets des pollutions et contaminations, de la multiplication des usages se font sentir en tout premier lieu près des côtes mais aussi, de plus en plus, au large. Le couplage des observations spatiales et des données acquises en mer est essentiel pour mieux comprendre le fonctionnement de l’océan et mieux le protéger.
Le partenariat entre le CNES et l’Ifremer est ancien et prend des formes variées. Les équipes des deux organismes collaborent d’ores et déjà étroitement, via le Laboratoire d’océanographie physique et spatiale, unité mixte de recherche dont l’Ifremer est co-tutelle, mais aussi grâce aux équipes et services qui gèrent les données spatiales marines et à la direction de la Flotte océanographique française.
Le nouvel accord-cadre s’articule en priorité autour des domaines suivants :
- Les missions spatiales d’observation des océans, au large et dans les zones côtières et les missions océanographiques d’intérêt pour le spatial.
- L’usage et la valorisation scientifique des données spatiales produites.
- Les projets européens en lien avec l’observation et la modélisation de l’océan, par exemple sur la dynamique des déchets plastiques en mer.