L’Ifremer, au coeur du plus grand port scientifique d’Europe à La Seyne-sur-Mer
Cinq piliers d’avenir pour l’Ifremer en région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Le centre Ifremer de Méditerranée est historiquement implanté au sein du port scientifique de La Seyne-sur-Mer. Les activités scientifiques et technologiques de l’Ifremer, ses perspectives de développement et ses initiatives d’innovation y sont concentrés autour de 5 piliers d’avenir.
1. L’incarnation d’un site totem « Accès aux grands fonds marins » en Méditerranée
Pour faire écho à l’ambition de la Région Sud de faire de la première région maritime de France un exemple d’innovation et d’industrie durable, l’Ifremer porte à La Seyne-sur-Mer la vision d’un site d’excellence de rang mondial spécialisé dans l’accès aux grands fonds marins, mutualisé et ouvert aux acteurs de l’innovation, de l’économie, de la recherche et de l’enseignement supérieur.
L’Ifremer est porteur de projets importants dans le cadre de l’objectif « Grands fonds marins » du plan France 2030, en particulier avec le financement de la modernisation du Nautile jusqu’en 2035. Il a également une position clef dans le développement à venir de drones sous-marins grands fonds au profit de la Marine Nationale, sur la base de solutions héritées du drone sous-marin Ulyx, lui-même développé avec des partenaires industriels régionaux dans le cadre du précédent contrat de plan Etat Région avec le soutien, de l’Etat et de fonds européens. En soutenant l’innovation avec de nombreux partenaires, l’Ifremer contribue directement au développement de filières industrielles, par exemple dans le domaine des drones, robots et planeurs sous-marins, de l’intelligence
artificielle, de l’énergie embarquée et du développement de capteurs pour des applications industrielles, militaires et scientifiques.
2. L’essor du port scientifique sur la zone portuaire de Brégaillon, dans le cadre du campus de recherche Ifremer CNRS-MEUST
Avec la construction des infrastructures du projet MEUST (Mediterranean Eurocentre for Underwater Sciences and Technologies) porté par le CNRS, l’extension du campus du port scientifique de Brégaillon en 2025 va permettre de libérer des espaces pour accueillir de nouveaux acteurs de l’innovation (entreprises, start-up, pôle de compétitivité Mer Méditerranée) sur le site Ifremer et augmentera la capacité portuaire faisant du site le plus grand port scientifique d’Europe en longueur de quai.
3. L’accueil de partenaires industriels et académiques en sciences et technologies marines et sous-marines sur le campus
L’innovation et les partenariats sont au cœur des activités de l’Ifremer. De nombreux brevets et accords de valorisation et de transfert sont actifs en particulier dans le domaine des technologies sous-marines pour l’exploration des grands fonds marins.
Des projets partenariaux structurants et des participations sont mis en œuvre avec les entreprises, depuis les start-up innovantes jusqu’aux grands groupes, les savoir-faire et compétences se partageant également avec les acteurs de la défense et avec les universités, écoles d’ingénieurs et laboratoires partenaires. La libération d’espaces liée au développement du projet MEUST va permettre de renforcer la présence sur le site d’entreprises innovantes et de partenaires en recherche de compétences, de moyens d’essais et de développement numériques ou physiques.
4. Le développement d’innovations et d’essais physiques et numériques en lien avec le pôle de compétitivité Mer Méditerranée
En lien avec les filières socio-économiques, l’Ifremer est historiquement fondateur et investi dans la gouvernance du pôle de compétitivité à vocation mondiale Mer Méditerranée (PMM). L’animation et le renforcement de la visibilité de la base marine du technopôle de la mer à Brégaillon passe par le renforcement de la présence de ce pôle sur le site et par des offres de services
complémentaires auprès des entreprises innovantes, en cohérence avec l’ensemble des sites totems, des filières et des acteurs régionaux. L’Ifremer propose d’accueillir le Pôle de compétitivité Mer Méditerranée sur son site dès 2025.
5. La création d’une halle de réalité virtuelle ouverte et le développement d’outils d’intelligence artificielle pour l’exploration des océans
Financée dans le cadre du contrat plan État-Région (CPER) « InnovBioMedChange », une halle numérique sera créée pour le
printemps 2025. Innovante et immersive, elle répondra à l’évolution des activités scientifiques et d’ingénierie de l’Ifremer. Avec un grand mur d’images LED et des tables tactiles, la halle numérique permettra aux scientifiques et opérateurs d’engins sous-marins d’intégrer la téléscience, domaine d’avenir qui consiste à participer pleinement à distance et en temps réel aux campagnes en mer de la Flotte océanographique française. L’aide à la maintenance à bord du navire par télé-assistance et la télé-opération d’engins ou d’équipements pourront également être expérimentées. Il sera possible aussi de visualiser diverses données scientifiques et techniques de façon immersive et collaborative avec des casques de réalité virtuelle et en 3D stéréoscopique sur le mur d’images,
telles que des vues 3D des systèmes sous-marins ou des reconstitutions de l’environnement de zones sous-marines d’intérêt scientifique.