Fish & Click : 4 000 déchets d’engins de pêche signalés en 6 mois
En 2018, les engins de pêche représentaient 27 % des déchets marins plastiques retrouvés sur les plages européennes. En mer, ils peuvent générer de la pêche fantôme en continuant à piéger des animaux marins. Autre effet indésirable, sous l’effet des vagues et des UV, ils se dégradent en microplastiques que les animaux marins peuvent ingérer, affectant ainsi l’ensemble de la chaîne alimentaire.
Parmi les 4000 engins et morceaux d’engins signalés, les cordages constituent 56 % des signalements à terre, majoritairement en Bretagne et dans les Hauts-de-France. Les observations en Normandie se démarquent avec 27 % de déchets de matériel d’aquaculture (poches ostréicoles, filet de mytiliculture…) et 28 % de filets de pêche. En mer, 53 % des déchets recensés sont des lignes et 40 % des cordages.
Ces chiffres restent à confirmer, le nombre d’observations étant très différent d’une zone à l’autre que ce soit en mer ou à terre.
Nous avons besoin de vous pour identifier les bonnes solutions à mettre en place et réduire cette pollution !
Fish & Click continue tout au long de l’année 2021 et les scientifiques ont besoin de vous pour collecter des données et consolider les résultats. Pêcheurs, plongeurs, promeneurs, plaisanciers et usagers de la mer, adoptez le réflexe Fish & Click pour nous signaler tout engin ou partie d’engin retrouvé en mer ou sur le littoral via le site internet Fish & Click ou sur l’application mobile Fish & Click.
Ces résultats permettent aux scientifiques impliqués dans le projet européen Indigo, piloté par l’Université de Bretagne Sud, d’établir d’éventuelles corrélations entre la présence d’engins perdus, les métiers de la pêche et de l’aquaculture mais également les événements climatiques tels que des tempêtes.