Documents de référence

Face à la pandémie de Covid-19 qui a interrompu les campagnes océanographiques à la mi-mars 2020, la Flotte a fait preuve de résilience en parvenant à organiser des campagnes pendant le premier confinement, puis en relançant progressivement les autres campagnes avec des mesures sanitaires strictes.

Ce contrat d’objectifs et de performance formalise les engagements de l’Ifremer et de ses ministères de tutelle sur une durée de 5 ans. Après un travail collectif mené par les équipes de l’Ifremer et nourri par des échanges avec les ministères de tutelle, le projet d’institut exprimait l’ambition de l’Institut pour la prochaine décennie. Le COP précise cette stratégie autour de 6 objectifs déclinés en 43 actions et une vingtaine d’indicateurs.

Ce rapport d'activité est le premier du Contrat d'objectifs et de performance État-Ifremer 2019-2023. Il trace la voie pour l'institut autour de trois grandes finalités que sont la protection et la restauration des mers et des océans, la gestion durable des ressources marines, la construction et le partage d'un océan de données et de services.

Ce rapport et la synthèse qui en est ici faite fournissent des indications macroscopiques précieuses et originales sur le dispositif français de recherches relatives à la mer et aux activités qui lui sont liées.

2019 aura encore été une année exceptionnelle pour la Flotte océanographique française (FOF), celle du parachèvement de son unification initiée il y a plusieurs années et qui avait déjà franchi en 2017-2018 une étape essentielle. Suite au transfert de l’activité « flotte côtière » du CNRS, les deux navires côtiers Téthys II et Côtes de la Manche ont été reversés à l’Ifremer tandis que les marins du CNRS rejoignaient Genavir.

Riche, l'année 2018 aura vu l’unification de la Flotte océanographique française opérée par l'Ifremer, l’élaboration collective d’un nouveau document d’orientation à long terme, intitulé « Notre projet d’institut. Horizon 2030 » et même le transfert, de Paris à Brest, du siège social de l’institut - effectif depuis le 1er janvier 2019.

L’année 2018 aura été une année remarquable pour la Flotte océanographique française : l’unification de cette très grande infrastructure de recherche (TGIR) est devenue une réalité, avec la mise en place de la direction de la Flotte qui regroupe désormais au sein de l’Ifremer, et au bénéfice de tous les acteurs, l’ensemble des personnes et des moyens nécessaires au bon fonctionnement et au développement de cette infrastructure.

Ce document fournit un cap : pour tracer les perspectives scientifiques qui aideront à comprendre le fonctionnement et la dynamique du système océanique jusqu’en 2100 ; pour mieux coupler observation, expérimentation et modélisation ; pour penser les sciences marines en société et stimuler l’innovation et les partenariats socio-économiques.

L' année 2017 a d’abord été une année de prise de recul, marquée par l’évaluation de l’institut par le Hcéres. Temps forts dans la vie d’un institut comme l’Ifremer, ces évaluations obligent à faire un pas de côté pour réfléchir sur nos pratiques, une condition sine qua non pour le maintien de notre créativité.

Le travail collectif mené dans le cadre de l’évaluation par le Haut Conseil de l’Évaluation de la Recherche et de l’Enseigne - ment supérieur (HCERES) a bien évidemment occupé une place importante en 2016. Cela a permis de réfléchir à nos pratiques, à nos forces comme à nos limites, et d’identifier les enjeux pour l’avenir.