Avis n°16 du comité Éthique en Commun : les grands fonds marins doivent bénéficier d’un statut de préservation plus strict que celui de "patrimoine commun de l’humanité"

Publié le
Cheminée hydrothermale active, prise de vue sous l'eau

Cheminée hydrothermale active.

Le comité Éthique en Commun INRAE-Cirad-Ifremer-IRD a publié ce 29 juin un avis sur l’exploration, l’exploitation et la préservation des milieux inconnus et très faiblement anthropisés, qui s’appuie sur le cas des grands fonds marins. Il souligne la nécessité de rassembler tous les acteurs concernés, des instituts de recherche aux industriels et citoyens, pour chaque programme de recherche sur les grands fonds marins afin de définir ensemble les « enjeux de la connaissance » portés par chacun. Le Comité insiste sur l'importance de créer un statut juridique ferme pour protéger ces milieux.

Le comité Éthique en Commun INRAE-Cirad-Ifremer-IRD :

Le comité Éthique en Commun INRAE-Cirad-Ifremer-IRD se fonde sur le concept de vie bonne, et réfléchit aux moyens que les organismes et les équipes de recherche peuvent mettre en œuvre pour contribuer à la poursuite de cet objectif. Il veut être le porte-voix des dilemmes éthiques auxquels font face les chercheurs des instituts. En les reformulant et les mettant en perspective, il propose des recommandations sur des questions complexes qui n’ont, en général, pas de réponses immédiates. Le Comité a un rôle de réflexion, de conseil, de sensibilisation et, au besoin, d’alerte. À la différence d’un comité opérationnel, il n’intervient pas directement dans les projets de recherche et ne s’inscrit pas sur le terrain de la déontologie individuelle ou collective, missions exercées par d’autres instances au sein des établissements concernés. Patrick du JARDIN et Valérie MASSON-DELMOTTE sont respectivement Président et Vice-présidente du Comité.