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bacs accueillent des crevettes et d’autres espèces
2,5 ha
de bassins où grandissent les crevettes
1 800
souches de bactéries marines, conservées à -80 °C
Quelques applications
L’Ifremer cherche des aliments plus respectueux de l’environnement et plus performants du point de vue physiologique. Les scientifiques des installations expérimentales de Nouvelle-Calédonie travaillent ainsi au développement d’aliments incorporant des probiotiques, des micro-algues, des farines d’insectes, des plantes de milieux salés (salicorne, pourpier). Ces végétaux peuvent éventuellement être cultivées dans les mêmes bassins.
Les crevettes grattent les fonds de bassins en terre où s’accumulent les excréments et autres déchets d’élevage (surplus d’aliment, matière organique provenant des algues et planctons…). Les scientifiques cherchent à évaluer les bénéfices d’un élevage en association avec d’autres espèces. Des poissons, holothuries (appelées aussi « concombres de mer »), ou plantes de milieux salés (comme la salicorne), permettraient aux crevetticulteurs de diversifier leur activité. Pour les scientifiques, il s’agit d’évaluer quelles pratiques peuvent remédier les fonds de bassins ou avoir un effet bénéfique sur les rendements de crevettes.

Conserver les agents pathogènes affectant les crevettes pénéides
Le site de Saint-Vincent conserve une collection de bactéries, en majorité des agents pathogènes des crevettes pénéides, collectés sur les fermes de Nouvelle-Calédonie depuis 1995. Ces bactéries sont étudiées par les scientifiques pour comprendre leur pouvoir infectieux. La collection recèle aussi des bactéries issues de divers écosystèmes locaux, étudiées en tant que probiotiques potentiels dans les élevages de crevettes.